Je me réveille mâchée après une nuit de rêves même pas érotiques avec des exs même pas nostalgiques. J’ai mal partout. Douleur lancinante derrière la tête. C’est le début de la fièvre ?
Je me tire du lit pour faire un peu de Yoga avec Adrienne histoire de secouer ma sérotonine et voir si ça fait effet sur mon état d’anxiété générale. Réveille l’artiste qui est en toi, dit-elle. Ben voyons.
Dans un univers où tout s’annule et se reporte ad vitam eternam, c’est presque avec joie que je rejoins l’appel hebdomadaire de ma nouvelle boîte qui prônait avant l’heure les avantages du télétravail et de l’équipe virtuelle. Bien de la chance d’avoir un salaire fixe par les temps qui courent…
Dans l’aprem, je m’affale pour une sieste étonnamment pas stressée de 2h30 et je me réveille comme une autre femme. Bon allez, on va arrêter de déprimer. Pense à Daenerys un peu.
Du coup, je me fais un petit dîner en amoureuse en regardant l’intervention de Borja Vilaseca, Ama tu soledad, tout un programme.
En résumé : nous fuyons constamment la solitude par des milliers de divertissements (très pascalien ce Borja), parce que nous fuyons la douleur originelle, la séparation du ventre de la mère, l’éducation de nos parents qui souvent a détruit notre estime de nous-mêmes, l’adolescence difficile et j’en passe… Et tant que nous ne prendrons pas le temps de nous asseoir une heure par jour SANS RIEN FAIRE, pour soigner et consoler notre enfant intérieur, nous passerons notre vie à fuir cette souffrance avec Tindr, Netflix ou Erika Lust.
Ou comment la quarantaine va nous aider à dépasser nos traumas infantiles. Une thérapie gratos, moi j’adore.
Allez au lit, on a du pain sur la planche !
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